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Chapter 6 LES TRIBULATIONS DE MAURICE

Word Count: 5582    |    Released on: 06/12/2017

ière

ait encore à la gare, tout pouvait aller bien. Si le baril n'était pas à la gare, et qu'il se trouvat déjà entre les mains d'autres personnes l'ayant re?u par erreur, la chose prenait une tournure plus facheuse. Les personnes qui re?oivent des colis dont elles ne s'expliquent pas la nature sont en g

n'en est pas de même lorsque, plus tard, l'attention du criminel se tourne vers ses rapports possibles avec la police. Maurice, à présent, se disait qu'il n'avait peut-être pas suffisamment pris en cons

lui demanda tout à coup le cocher,

s quoi il décida que cet homme aurait,

se dit-il. ?Mais la somme que cette affaire-là va me co?ter, a

rut une chose excellente; mais, d'autre part, il songea que son enquête n'avan?ait pas beaucoup. De toute nécessité, il devait faire quelque chose, risquer quelque chose: chaque instant qui passait ajoutait au danger. Enfin, recueillant tout son courage, il arrêta un porteur et lui

vais demander à Bill. Hé! Bill! dis-donc, te souviens-tu d'avoir vu

lons! répliqua Bill. Mais le bourgeois qui

ême temps que, fiévreusement, il glis

n'auriez pas re?u quelque chose pour Pitman??-William Bent Pitman, si je me rappelle bien le nom.-?Je ne sais pas au juste, monsieur, que je lui réponds; mais je crois bien que c'est le nom qui est écrit sur ce baril!? Le petit homme va voir le baril, et fait une mine ah

é? s'écria Maurice,

n apprenant ?a, ce Pitman a de nouveau fait la grimace. Il a demandé à parler au chef de service, et on a fait venir Tom, le facteur, celui qui avait conduit la caisse. Eh bien! monsieur-poursuivit Bill avec un sourire-jamais je n'ai vu u

st-ce qu'il a dit

Pitman pour une pinte de bière. Il avait perdu son livre, aussi, et ses re?us; et son compagnon était encore plus saoul que lui, si pos

s!? songea Maurice, avec un soupir de so

n'ont pas pu dire où ils

Bill, ni ?a n

qu'a fait Pitman?

es, répondit Bill. Le pauvre homme était tout trem

ura Maurice, le

?r! dit le porteur. Mais vous feri

importance! protesta Maurice. Ce bar

ta d'opérer

, et, depuis la perte du baril, que le crime était incertain dans ses conséquences. Avec calme, d'abord, puis sans cesse avec plus de chaleur, il envisagea les avantages qu'il y aurait pour lui à abandonner son entreprise. Cet abandon impliquait pour lui une perte d'argent: mais, en somme, et après tout, pas une très grosse perte: celle seulement de la tontine, sur laquelle il n'avait jamais compté tout à fait. Il retrouva au fond de sa mémoire certains traits établ

n diable dans sa bo?te à malice. Seigneur! Mais je n'ai pas seulement per

ès qu'il aurait produit cette preuve légale, le bénéfice de la tontine était, pour lui, irrémédiablement perdu! Mais bah! Maurice n'avait pas le droit d'hésiter! Il devait laisser tomber la tontine comme un marron trop chaud, et concentrer toutes ses forces sur la maison de cuirs, ainsi que sur le reste de son peti

ir Maurice avec son désespoir. Le pauvre gar?on fit arrêter le

de précipitation! se dit-il, avec un soupir funèbre. Je crains que l'affa

irement, couchez vos arguments par écrit!? répétait volontiers le vieillard. ?Hé! cette vieille bête

'installa solennellement devant une feuille de papier blanc. Il essaya la plu

e. Je vais faire comme Robinson

, conformément à ce modèle

VAI

s de mon oncle. 1. Ma

aisse entra?ner trop loin par le g

VAI

e. 1. Mais, de cette fa?on, je n'a

a sauver si Pitman fait dispara?tre le corps, et q

e de la succession de mon oncle. 3. Mais je ne les

der aux autres d'envisager toutes les pires extrémités: mais j'estime que, dans un cas comme celui-ci, mon premier devoir est d'éviter toute occasion de me décourager. Non, il doit y avoir une autre réponse au numéro 3 de droite

a de récrire

VAI

ssion de mon oncle. 3. Mais je ne les ai point perdus si je parv

ificat attestant que mon oncle est mort, afin que je puisse reprendre l'affaire des cuirs; et puis j'ai besoin de lui po

t à ses con

VAI

d'argent. 4. Mais il y e

nt qui est à la Banque. 5. Mais... Au fait

. 6. Mais, pour peu que Pitman soit un malhonnête homme, la découverte de ce

l'oncle Joseph, et pourra me faire chanter. 7. Oui, mais si je ne me trompe pas dans ma conje

euves de la mort de son père. (Et puis, faire chanter Michel ne

ur les dépenses courantes, et je n'en ai pas à donner

pas moins le seul bateau

soin d'argent, et je n'e

énal voudra se fair

ne m'envoie pas en prison, il exi

érale! s'écria Maurice. Décidément, cette métho

sa poche: puis, aussit?t, il la retira de sa po

yen de trouver des fonds? Dans une grande ville comme Londres, et entouré de toutes les ressources de la civilisation, on ne me fera pas croire qu'une chose

ces chers trésors, Maurice sentit

ais mieux mou

une pièce d'un shilling,

s la chrétienté! Tout autre homme, à ma place, ferait des faux: excepté que, dans mon cas, cela ne pourrait pas s'appeler des faux, puisque l'oncle Joseph est mort, et que l'argent m'appartient. Quand je pense à cela, quand je pense que mon oncle est mort sous mes yeux, et que je ne peux pas prouver qu

les trottoirs, avec

ents! Ma seule consolation est que, même si j'échoue, je n'aurai rien à craindre,-de la part de ma conscience, du moins. Et si je réussis, et que Pitman soit le noir coquin que je suppose, eh bien! je n'aurais plus qu'à essayer de découvrir un médecin vénal, chose qui ne doit pas être difficile à découvrir dans une ville comme Londres. La ville doit en être remplie, c'est bien certai

isait tourner la clef dans la serrure, une nouvelle réflexion mortifiante lui vint à l'esprit: ?Cette maison même n'est pas à moi, tant que je ne pour

a vive douleur qu'il ressentit acheva de l'exaspérer. Dans un accès soudain de fureur impulsive, il saisit le marteau que Gédéon Fors

oir, dans la cuisine. ?Oui, se dit-il en considérant, à la lueur de sa bougie, le pied de l'Hercule, qu'il ven

je n'ai rien à démêler avec cet idiot de Forsyth; les porteurs étaient ivres-morts; les deux camionneurs

bon, et, dans l'autre main, un massif hache-viande. Une minute encore, et il s'attaqua résolument à la caisse d'emballage. Deux ou trois coups bien appliq

vait aucune expérience de l'art du mineur ni de celui du casseur de pierres; comment parviendrait-il à avoir raison d'un monstre colossal, tout en marbre, et assez solide pour s'être conservé intact depuis (peut

pareille à celle qui devait animer jadis les vainqueurs de la Bastille. Je finirai par t'aba

rt élevé) risquait de constituer, pour l'assaillant, un obstacle sérieux. Mais, dès cette première escarmouche, l'intelligence affirma son triomphe sur la matière. Maurice se rappela que son oncle défunt avait, dans sa bibliothèque, un p

posés dans un coin de la cave; et Maurice, avec un délicieux sentiment de triomphe, considérait la scène où avaient eu lieu ses exploits. Oui, désormais, il allait pouvoir nier en toute sécurité: rien dans le vestibule, à cela près qu'il était dans un état de délabrement extraordinaire, ne trahissait plus le passage d'un des plus gigantesques produits de la sculpture antique. Mais

rue; à tout moment les fenêtres vibraient sous des douches de pluie, et Maur

out de même, étant donné ce que j'ai déjà à supporte

es) ne s'était nourrie que de gateaux. Mais Maurice finit par découvrir une tranche de biscuit qui, assaisonn

pour la vie d'un enfant ou lorsque vous venez de gagner aux courses, dans le cabinet d'un juge d'instruction ou sous les yeux de votre bien-aimée; pour le vulgaire, vos signatures différe

à sa table, ce jour-là, entouré de signatures authentiques de son oncle et d'essais d'imitation, hélas! pitoyables, plus d'une fois il fut sur le point de désespérer; de temps en temps, le vent lui envoyait un mugissement lugubre, par la cheminée; de temps en temps, se répandait sur Bloomsbury une brume si épaisse qu'il avait à se lever de son fauteuil pour rallumer le gaz; autour de lui régnaient la f

gnature y sont, les jambages, les liaisons; et l'ensemble s'obstine à ne pas marcher! Le pr

Street, calqua la signature de son oncle. Encore n'en produisit-il qu'un bien pauvre dé

it-il en considérant tristement son ?uvre.

eux cents livres sterling, y inscrivit-il; et il courut à la banque A

et dans l'autre, examina même la signature à travers une loupe; et sa surprise sembla se changer en un sentiment plus défavorable encore. ?Voudriez-vous m'excuser un moment?? dit-il enfin au malheureux Maurice, en s'enfon?ant dans les plus lointaines profond

e petit homme du monde en mettant son lor

n tremblant. Y a-t-il... est-ce qu

és de recevoir ceci! expliqua le banquier, en désignant le chèque. Pas plus t

! s'écria

s avons également escompté à monsieur votre oncle un chèq

es, monsieur Judkin

a Maurice, dont les

? Je n'ai pas ente

en... une simple

rien de facheux, monsieur Fin

nement sinistre,-c'est que la chose est absolument impossib

ns de son chef. Mais ce chèque est daté d'aujourd'hui,

ouilla Maurice, pendant qu'un vif a

t M. Judkin, en fixant de nouve

vez pas me remettre de grosses sommes, ceci n

querai pas de soumettre votre demande à notre conseil d'administration. Mais je crains bien... en un mot, monsi

ivit-il en reprenant un peu d'assurance,-voyez-vous, monsieur, mon oncle est si souffrant qu'il n'a pas eu la force de signer ce ch

droit dans les yeux de Maurice.

tes à Monsieur votre oncle que nous allons tout de suite avertir la police! Quant à ce chèque, je suis désolé d'avoir à vous répéter q

e comptoir. Maurice le saisit machinalement:

, la perte incombe uniquement à nou

ble. Ou bien nous recouvrerons ces huit cents livres, ou bien nous vo

a encore; puis un nouveau r

er cette affaire! Je m'en charge. J'ai une pi

ous dépenserons tout l'argent qu'il faudra. Un escroc non découvert constitue un danger permanent. Nous éclairciron

perte! déclara hardiment Maurice. J

était résolu à e

ns cette affaire, qui est toute entre nous et monsieur votre oncle. Si celui-ci partage

impossible! s

es mains liées! Il faut que nous mett

eplia le chèque et le ser

t il sortit, il s'e

cable. Mais, d'ailleurs, peu importe. Tout est perdu! Le chèque a été touché. La police va être sur pied. Dans de

u lieu à la banque, après son départ, il aurait été sans doute moins effr

curieuse, monsieur Bel

. Bell; mais je crois que nous

tant de bons rapports avec la maison Finsbury que j'ai cru plus charitable d'agir doucement. Mais vous pensez bien comme moi, monsieur Bell, qu'il

ec un sourire. C'était bien M. Finsbury! Il m'a e

ndra, priez-le de passer dans mon cabinet! Je redoute un peu sa conversation; mais j'e

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