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Nouvelles mille et une nuits

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Chapter 1 No.1

Word Count: 2798    |    Released on: 30/11/2017

s. La traduction de M. Philippe Daryl nous dispense de raconter les lointains et merveilleux voyages de l'Hispaniola; disons seulement que ce

ompatriotes de son héros, David Balfour, l'histoire n'en est pas moins, d'un bout à l'autre, amusante, et c'est une idée ingénieuse, e

des c?tes d'écosse, avant sa périlleuse équipée à travers les Highlands, en compagnie d'Alan Breck Stewart, un rival jacobite de d'Artagnan, voilà des aventures dont on peut dire ce que La Fontaine disait de Peau d'ane; il n'est personne qui ne prenne un plaisir extrême à lire Kidnapped. M. Stevenson s'y pose en compatriote de Walter Scott et de Burns, il

ravers une série de productions d'inégale valeur, mais dont aucune n'est banale. Ce citoyen du monde a bien vu tous les pays dont il parle, soit qu'il nous présente les Squatters du Silverado, soit qu'il nous invite à glisser lentement, à bord de son Aréthuse, sur les canaux de la Belgique et de la France, soit qu'il s'arrête pour deviser familièrement avec ses amis les peintres de Barbizon, sous les ombrages de la forêt de Fontainebleau. Ici ou là, il rend son impression d'un trait net et précis. Point de longueurs, point de remplissage inutile. Aucun de ses ouvrages, en dépit de certaines exigences des éditeurs anglais auxquelles il a refusé énergiquement jusqu

ites par quelque talent plus modeste! C'est miss Thackeray qui a dit la première: ?Les contes de fées sont partout et de tous les jours; nous sommes tous des princes et des princesses déguisés, ou des ogres, ou des nains malfaisants. Toutes ces histoires sont celles de la nature humaine, qui ne semble pas changer beaucoup en mille ans, et nous ne nous lassons jamais des fées parce qu'elles lui sont fidèles.? Seulement, l'auteur de Five old frie

que leur nouvelle connaissance, et c'est ainsi qu'ils sont introduits par lui au Club du suicide, rendez-vous de tous ceux qui, fatigués de la vie, désirent dispara?tre sans scandale. Chaque nuit, une partie de cartes réunit ces désenchantés autour du tapis vert. Le président du club, un dilettante d'espèce toute particulière, bat et donne les cartes; le privilégié qu'un sort heureux gratifie de l'as de pique dispara?tra avant l'aube par les soins obligeants du membre de céans qui tourne l'as de trèfle. Ce jeu réunit les émotions de la roulette, celles d'un duel et celles d'un amphithéatre romain, il fait go?ter les impressions exquises de la peur; les gens les plus revenus de tout y trouvent un dernier plaisir. M. Malthus, par exemple, un paralytique, défiguré, ravagé par des excès a

ce vient généreusement au secours de ceux des désespérés qui méritent encore quelque pitié, puis il décide que le repaire sera fermé et que son abominable président périra en duel. Ce duel, qui doit avoir lieu sur le continent, e

el recueille des invités de bonne volonté pour les conduire à une fête étrange dont la fin est le triomphe du droit et le chatiment du crime, grace à la vaillante épée du prince Florizel. L'héritier d'un tr?ne daigne se mesurer avec le pire des scélérats. Nous le retrouverons plus tard, mêlé à d'autres

de go?t, mais une certaine fa?on qu'il a de se moquer de ses héros et de lui-même relève ici néanmoins le sensational novel, qui a retrouvé depuis peu, en Angleterre, un succès d'assez mauvais aloi. Du rang

dite Valdivia, dite de Marly, a autant d'imagination à elle seule que pouvaient en avoir réunies les cinq dames de Bagdad. Son histoire de la Belle Cubaine et de l'Ange exterminateur chez les Mormons sont des contes bleus modernes de la plus piquante invraisemblance: ils dissimulent cependant des complots anarchiques effroyables, mais tous si maladroits qu'ils prêtent à rire. M. et Mme Stevenson traitent la dynamite du haut en bas, refusant de la prendre au sérieux et faisant rater toutes ses bombes, sauf deux ou trois qui éclatent au détriment de ceux qui les fabriquent. Zéro, l'agitateur irlandais, et son complice Mac-Guire, périssent assommés sous le ridicule. Si Clara, l'affidée de ces deux fantoccini grotesques, obtient sa grace et, à la fin, un bon mari, c'est qu'elle est jolie à ravir, pleine d'inven

de Saxe, mériter le mépris de ses peuples par sa conduite indigne d'un souverain, la conduite pourtant d'un galant homme très chevaleresque, mais trop épris de la chasse, des petits vers fran?ais et d'une jeune épouse ambitieuse, qui, finalement, prête les mains à son incarcération dans une forteresse, pour être plus libre de jouer le r?le de Catherine II ou de Sémiramis. Vous y verrez aussi comment les témoignages d'héro?sme de la jolie Séraphine se bornent à un coup de couteau donné au premier ministre, qui, jaloux de gouverner en son nom, voudrait être un favori dans toute la f

véritable originalité de forme et de fond, c'est dans l'exposition semi-scientifique d'un Cas étrange, qui mérite de compter parmi les récits les plus suggestifs et les plus ingénieux d'avatars et de transformations. L'histoire du Docteur Jekyll et de Mr Hyde se détache en relief puissant sur la trame un peu mince du reste de l'?uvre, et promet l'estime d'un ordre tout nouveau de lecteurs à M. Stevenson. Nous osons à peine le lui dire, ayant compris qu'il craint par-dessus tout de para?tre terne et lourdement cons

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